Ce mois-ci, nous continuons d’examiner les tendances actuelles en matière de milieu de travail.
Tout d'abord, nous aborderons une recherche intéressante qui démontre que les dirigeants peuvent avoir des préjugés en lien avec la participation aux efforts de reconnaissance au travail. Ensuite, nous traiterons d’une étude qui vise à répondre à une question importante : offrir l'option du travail hybride permet-il de réduire les répercussions sociales du travail à distance ?
Enfin, nous secouons certaines idées préconçues en examinant les nouvelles statistiques qui révèlent le nombre de travailleurs américains qui travaillent encore à domicile, et à quoi ressemble ce groupe démographique.
Passez une excellente fin de mois, et au plaisir de vous retrouver en juin !
De : Harvard Business Review
Sujet : Reconnaissance, gestion
Les résultats d'une étude récente suggèrent que plus les membres d'une organisation ont un niveau de pouvoir élevé, moins ils sont susceptibles de ressentir le besoin d'exprimer de la gratitude.
Les chercheurs ont constaté que les personnes excercant des fonctions de niveau supérieur n'expriment pas beaucoup de gratitude parce qu'elles estiment qu’elles sont en droit de recevoir des faveurs et des bénéfices des autres. En revanche, les personnes de niveau inférieur ont tendance à exprimer davantage de gratitude afin de cultiver des liens plus solides avec les personnes de pouvoir.
Résultat : les employés se sentent sous-estimés par leurs dirigeants et ce, de façon chronique. Cela peut avoir un impact important sur leur niveau de satisfaction au travail, car la reconnaissance est essentielle à l'engagement et à la fidélisation.
À cette fin, il est dans l'intérêt de l'entreprise de rechercher un accroissement dans la fréquence de l’expression de reconnaissance de la part des dirigeants. À ce titre, les auteurs suggèrent trois « recommandations clés en matière de gratitude ».
De : MIT Sloan
Sujet : Travail à distance, travail hybride, culture
Le télétravail présente de nombreux avantages, mais aussi des inconvénients. En effet, l'isolement des employés et le sentiment de déconnexion sont des préoccupations majeures pour les entreprises.
Cette recherche aborde une question d'actualité : offrir l'option du travail hybride permet-elle de réduire les répercussions sociales du travail à distance ?
En bref, oui.
Les résultats de la recherche soutiennent l'idée que le fait de passer une partie de ses heures de travail sur place avec des collègues et des responsables peut compenser pour les inconvénients sociaux liés au travail à distance.
Il est prouvé que les relations sociales en personne permettent de meilleures interactions et elles sont plus significatives. Et, conduisent à un plus grand sentiment d'appartenance avec le lieu de travail.
Sur la base des résultats de ses recherches, l'auteur suggère les tactiques suivantes :
Favoriser la socialisation au bureau : privilégiez un environnement qui permet aux employés d'entrer en contact les uns avec les autres et de partager leurs expériences professionnelles.
De: NBC News
Sujet: Travail à distance, statistiques sur le lieu de travail
La lecture de ce rapport pourrait ébranler votre intuition, surtout si vous et vos amis travaillez encore tous de la maison.
De nouvelles données du Bureau of Labor Statistics des États-Unis indiquent que la part des personnes qui font encore du télétravail en raison de la pandémie, est passée sous la barre des 10 % pour la première fois en plus de deux ans.
Seulement 7,7 % des travailleurs ont déclaré travailler à distance. Il s'agit d'une baisse de 35 % par rapport au pic de la pandémie qui avait été enregistré en mai 2020.
Alors, qui travaille encore à distance ?
L'article raconte que ceux qui continuent de travailler à distance sont encore largement divisés par le niveau d'éducation. Les titulaires d'un baccalauréat ou d'un diplôme d’études supérieures sont cinq fois plus susceptibles de déclarer travailler à domicile et deux fois plus susceptibles de déclarer travailler à distance que l'Américain moyen.
Les Asiatiques sont les plus susceptibles de tous les groupes démographiques, de déclarer travailler à domicile en raison de la pandémie. En outre, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à déclarer travailler à distance. En termes de groupes d'âge, les personnes de 25 à 34 ans sont les plus susceptibles de travailler à distance.